L’activité scientifique des établissements scientifiques fédéraux (ESF) aboutit non seulement à la production d’articles scientifiques mais aussi à ce qu’on appelle des « données de la recherche ». Celles-ci sont des jeux de données. Dans les sciences du patrimoine, elles peuvent prendre la forme de résultats, bruts, d’analyses, d’imageries scientifiques, de bases de données, de rapports de restauration, etc.
La gestion de ces données, qu’elles soient d’origine numérique ou converties au format numérique, pose de nombreuses questions, au niveau de leur collecte, de leur traitement, de leur stockage, de leur archivage, de leur description, de leur régime juridique ou encore de leur diffusion et ouverture à la communauté scientifique et, au-delà, à tout un chacun.
Open Science
Cette question trouve son origine dans le mouvement dit de la « Science ouverte » (Open Science) qui cherche à promouvoir une plus grande ouverture de la recherche par la diffusion libre des publications mais aussi des données. Ceci implique de se conformer aux principes dits « FAIR » qui visent à rendre les données Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables et Réutilisables, notamment en les dotant de métadonnées complètes et structurées.
Partage de données
C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet HESCIDA financé par BELSPO et développé par l’Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) en collaboration avec KBR et les Musées royaux d’Art et d’Histoire (MRAH). L’objectif principal est de créer un environnement digital et un entrepôt de données entièrement dévolus au stockage et au partage des jeux de données issus des sciences du patrimoine. Le but est de les rendre accessibles à la communauté scientifique internationale par l’intermédiaire de l’infrastructure virtuelle de recherche européenne E-RIHS. Il s’agit de définir un workflow collaboratif entre les ESF et de développer une plate-forme de partage de ces données (intitulée BALaT+).
Vers le site du projet
Partenaires
Ce projet est financé par BELSPO et développé par l’IRPA en collaboration avec KBR et les MRAH.
Entre-temps, le projet est partiellement terminé à KBR, mais il est toujours en cours à l’IRPA et aux MRAH.