Il y a six siècles, Bruxelles appartenait aux ducs de Bourgogne. Fins politiques et mécènes cultivés, ces princes riches et puissants se sont constitué un trésor qui fascine encore aujourd’hui : une collection de manuscrits tellement unique qu’elle a son propre nom, la Librairie des ducs de Bourgogne.
Ces chefs-d’œuvre, rescapés du temps et de l’histoire, KBR les protège pour vous et vous invite à les découvrir dans son nouveau musée : le KBR museum, s’articulant autour de la Chapelle de Nassau, joyau architectural du XVIe siècle.
En portant un masque KBR, vous racontez une histoire unique provenant de l’un des joyaux de cette collection de manuscrits. Les miniatures de ces livres séculaires sont une source d’inspiration inépuisable . C’est pourquoi nous vous proposons non pas une, mais deux collections de masques très différentes.
Découvrez ici quel masque vous correspond le mieux. Laissez-vous séduire par les récits, étoffes, illustrations et créations originales !
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Quelle histoire votre masque raconte-elle ?
La première guerre punique
Saviez-vous que les livres d’histoire mentent parfois ? Les manuscrits des ducs de Bourgogne racontent souvent « leur vérité ». Ces commandes prestigieuses sont de redoutables outils de propagande. Dans cette miniature de La première guerre punique, le consul Marcus Atilius Regulus se bat contre… un dragon ! Cela peut paraître surprenant dans un ouvrage historique, basé sur les travaux de l’auteur latin Tite-Live. Autre aspect troublant : l’architecture urbaine et l’armure du chevalier sont typiques du xve siècle alors que l’action est censée se dérouler durant l’Antiquité de Tite-Live et des guerres puniques.
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Les Sept Âges du monde
Ne dit-on pas que le meilleur des Primitifs flamands se trouve dans les manuscrits ? Aujourd’hui, tout le monde connaît Jan van Eyck et pourtant, les miniaturistes n’ont rien à lui envier. Les innovations picturales introduites par les Primitifs flamands dans leurs tableaux s’observent également dans l’art de l’enluminure. Dans cette miniature représentant le jardin d’Eden, par exemple, son auteur Simon Marmion était surnommé « le prince des enlumineurs ».
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Vigneture d’un missel
Dès la fin du XIVe siècle, les motifs végétaux remplacent les « drôleries » animales ou humaines ornant les bordures des manuscrits. Peu à peu, les feuillages s’étoffent, s’allongent et tendent à recouvrir tout l’espace hors texte. Un véritable jardin d’entrelacs et de rameaux infinis prennent possession de la page pour le plus grand bonheur des yeux. Le missel de la fin du XIVe siècle, dont est tiré cette décoration marginale, en est un bel exemple.
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Psautier de Guy de Dampierre
Le texte et le motif qui ornent ce masque proviennent d’un psautier ayant appartenu au comte de Flandre, Guy de Dampierre (env. 1226-1305). Des êtres hybrides, fabuleux ou anthropomorphes s’accrochent aux lettrines ou s’agitent sur les baguettes marginales. D’autres « drôleries » évoquent le mundus inversus , un monde inversé et distordu où des animaux malveillants (singes, renards ou lapins) parodient les travers humains et s’en moquent de manière parfois cruelle.
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La Fleur des histoires
La Fleur des histoires est un des plus beaux manuscrits de la collection bourguignonne. Il s’agit d’une compilation de textes bibliques et profanes racontant l’histoire du monde depuis la Genèse jusqu’au règne du roi de France Charles VI. Plusieurs miniaturistes de talent ont illustré cette abondante chronique. Ce détail est tiré d’une miniature représentant L’arche de Noé, attribuée au Maître de Mansel.
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Masques exclusifs Esther Weis
Esther Weis (°1990 – Anvers) crée des chapeaux artisanaux sous le label “Esther Weis Millinery” et des masques brodés à la main sous le label “Masked by EW”. En collaboration avec KBR, elle a créé une collection exclusive de masques sur le thème des ducs de Bourgogne.
Ces masques uniques, brodés à la main existent en différentes tailles et couleurs. L’illustration brodée a été soigneusement sélectionnée parmi les nombreuses miniatures présentes dans les manuscrits. Cette collection originale met l’accent sur la durabilité, le respect des matériaux mais également l’histoire.
Ces masques sont vendus au prix de 35 euros. En accord avec Esther, KBR est heureuse de verser 5 euros à l’hôpital Saint-Augustin, choisi par la créatrice, afin de remercier le personnel soignant qui se consacre aux patients atteints du Covid 19.
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